Cours de guitare
par Ramon Llamas

 
 

Issu d’une famille d’artistes et de poètes andalous  remontant à quatre générations qui vivaient à Almeria  dans ce que les gens appelaient "la Casa de los Musicos" (la Maison des Musiciens).

Il est le fils du grand luthier Gerundino (prix international à l'Unesco), renommé dans le monde entier dont les guitares sont prisées par des artistes comme Paco de Lucia, Tomatito ou Paco Peña ...

Son oncle Eladio Fernandez chanteur et guitariste   a écumé après la guerre les principaux cabarets de Paris. Son cousin Paco Urrutia fut poète et écrivain. Son jeune frère Gerundino reprend le flambeau paternel et connaît un succès incontestable auprès des meilleurs guitaristes actuels.

Quelques extraits de presse :

"Ramon Llamas est parfaitement intégré dans cet ensemble Flamenco La Tomillo qui bat au rythme d’une unique passion. Artiste tellement andalou pour une musique tellement andalouse, et les doigts d’or de Ramon Llamas ont depuis longtemps apprivoisé les cordes d’une guitare qui fait corps avec le musicien superbe, tout simplement."

La Dépêche du Midi

"Ramon Llamas est impressionnant de rythme et de véliocité pour faire chanter, vibrer même les cordes de sa guitare dans une justesse et un son rayonnant, dans une grande amplitude de nuances qui exacerbe la sensibilité du spectateur, sans cesse pris entre l’allégresse et l’angoisse de l’improvisation flamenca." 

La Dépêche du Gers.

contacter Ramon Llamas au 05 61 26 24 16

CASTELSARRASIN Concert à la salle Jean Moulin.

LE GUITARISTE  RAMON  LLAMAS  EN  GUEST  STAR
(...).
Quelle est l’influence de votre père dans votre vie d’artiste ?
Ce sont véritablement mes racines. Imaginez que dès mon plus jeune âge, les plus grands guitaristes venaient essayer leurs instruments dans l’atelier de mon père. Cela a de quoi créer une vocation.
Justement, comment avez-vous appris la guitare et le flamenco ?
Dans l’Andalousie de cette époque-là, on ne prenait pas vraiment de cours. Dans chaque quartier, les jeunes se retrouvaient dans la rue pour jouer. Chacun montrait ce qu’il avait appris d’un autre…
Vous êtes donc un autodidacte ?
Je dirais plutôt que le flamenco coulait dans mes veines dès la naissance. Toutefois, il ne faut pas rêver, un guitariste, même le plus doué, sans travail ne perce pas. C’est comme un torero doué qui ne ferait pas l’effort de répéter ses passes, il échouera.
Mercredi vous serez sur la scène avec votre épouse qui dansera  avec deux autres artistes. Le flamenco, c’est donc une affaire de famille ?
Absolument, même si dans notre formation La Tomillo (le thym en espagnol), nous ne sommes pas tous de la même famille. Le flamenco, c’est une affaire de contact au sens le plus fraternel du mot. Sans cela on ne peut pas faire un bon groupe. (...)

Propos recueillis par Max Larrigue pour La Dépêche du Tarn et Garonne, 17 Août 2008.